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Idées, courage, jeunesse
27 septembre 2012

STOP A L' HYPOCRISIE ÉLECTORALE DE LA GAUCHE

Pendant ce temps là, au moins, les Français ne pensent pas à la crise…

La question du droit de vote (et d’éligibilité) des étrangers n’apparaît sur la scène médiatique et politique uniquement afin de détourner l’attention des Français des cafouillages de la majorité et de son incapacité à réagir de manière cohérente à la crise.   

« Et puis surtout, je ne me mouille pas de trop »

Par ailleurs et comme d’habitude, François Hollande refuse de trancher, trop peur de se prendre le bec avec le peu de soutiens qu’il lui reste. Du coup, il demande à 75 députés de publier une tribune dans le Monde, appelant au droit de vote des étrangers. Mais il demande en même temps à Manuel Valls de se prononcer pour tempérer cette prise de position. Bien vu ! Il s’agit d’une démarche orchestrée, faisant croire aux Français que la gauche a le monopole de l’égalité mais qu’elle sait aussi écouter son peuple, qui fondamentalement ne veut pas du droit de vote aux étrangers. Résultat, personne ne sait très bien où François Hollande veut en venir et c’est exactement ce qu’il cherche. C’est en usant de ces faux-semblants et de ces stratagèmes qu’il a tenté de diriger de le PS pendant 10 ans.  

Nous, jeunes de la République, nous nous opposons fermement au droit de vote des étrangers

pétition vote

En France la souveraineté populaire est fondée sur le lien entre citoyenneté et droit de vote. On vote parce que l’on est Français. Nous descendrons dans la rue si cela est nécessaire, mais personne ne touchera à la souveraineté populaire. Qu’ils relisent Du contrat social, les socialistes ! Alors oui, un Européen peut voter à certaines élections, mais pas de bol, nous pouvons l’expliquer. Si un Européen peut parfois voter en France, c’est parce qu’il dispose de la citoyenneté européenne et qu’il y a réciprocité. Voter n’est pas un acte anodin. Il s’agit au contraire d’une manifestation forte de l’appartenance à notre pays, et rien de tel pour se sentir appartenir à un pays que d’emprunter la voie de la naturalisation.

Le monopole du communautarisme

La seule raison qui motive les socialistes à prendre de la vitesse sur ce projet de loi est électoraliste. Ils sont au gouvernement depuis à peine six mois mais ils commencent déjà à trembler en vue des municipales de 2014. En même temps, je les comprends, leur bilan sera si maigre dans deux ans qu’ils seront obligés d’aller puiser dans le vote étranger pour espérer conserver leurs communes. Leur seule arme contre la vague bleue…

Le pire, c’est qu’ils ne s’en cachent pas. Le ministre des Relations avec le Parlement a avoué sur BFM TV le 18 septembre : « L'engagement présidentiel sera tenu avant la fin de la législature et probablement au cours de l'année 2013 pour les élections de 2014». Il ne s’agit que d’un petit calcul électoral. TOUT EST DIT.

Signez la pétition http://www.u-m-p.org/agir/je-signe-la-petition/non-au-droit-de-vote-des-etrangers

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