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Idées, courage, jeunesse
13 janvier 2013

Défendons la famille !

« C’est au nom de l’égalité, de l’ouverture d’esprit de la modernité et de la bien-pensance dominante qu’il nous est demandé d’accepter la mise en cause de l’un des fondements de notre société. »

Par ces mots, le Grand Rabin de France, Monsieur Gilles BERNHEIM, dévoile le visage du véritable ennemi du mariage : le « Moderne », ou plutôt l’incarnation fallacieuse du modernisme.

Au cours de la campagne Présidentielle, nous avons vu se dresser devant nous l’étendard de l’ost sanglant du « changement ». Comment se soustraire à l’impérieuse nécessité de s’adapter à son temps ? En incarnant « le changement », les socialistes ont habilement pris les traits du « Moderne ». D’autant plus qu’ils y ont ajouté des propositions de campagnes aux apparences « progressistes ». A l’instar du projet de suppression du mot « race » de l’article premier de la Constitution de 1958. Mais aussi et surtout, en proposant l’ouverture de l’institution contractuelle du mariage avec "le mariage pour tous". Ainsi comme le précise le Grand Rabin de France un grand nombre de nos citoyens n’ont perçus dans cette revendication « qu’une étape supplémentaire de la lutte démocratique contre l’injustice et les discriminations dans la continuité de celle engagé contre le racisme. »

Nous avons vécu la défaite du Président Nicolas SARKOZY comme une prise d’otage d’un peuple trahi. Pour la France, de part son histoire, être moderne, c’est finalement se comprendre dans un élan ambitieux d’une entreprise de libération collective. Les socialistes ont su hier, à leur honneur, incarner cette entreprise moderne. Nous qui avons songé, discuté, tracté et collé savons que sur le terrain de la Présidentielle, aux yeux des Français, deux ordres s’affrontaient : l’ordre ancien et l’ordre nouveau. Nous étions les anciens, ils étaient la rupture. Désireux de bénéficier dans le suffrage universel des avantages que confère le « modernisme », les socialistes ont su incarner cette entreprise de libération collective ; et ce par la rupture.

Cependant, « On ne peut détruire les fondations d’une maison sans que celle-ci ne s’effondre, on ne peut renoncer aux fondements de notre société sans mettre celle-ci en danger. »

Qui pourrait nier la véracité de cette affirmation ? Gilles BERNHEIM énonce un principe aujourd’hui trop oublié. Le mariage est à la base de notre Edifice Républicain. Guy de Maupassant écrivait « La société ne peut se passer du mariage. Si la société est une chaîne, chaque famille en est un anneau. » (Contes Divers, Les Conseils d’une grand mère). Le mariage est le socle de la relation de filiation, celle-ci constitue le lien entre descendants et ascendants. Un couple homosexuel ne peut par nature fonder une famille. Certes l’adoption ou la PMA permettent d’offrir aux parents homosexuels les moyens de pallier à cette « contrainte naturelle ». Mais la souffrance du couple infertile ne doit pas primer sur l’intérêt majeur de l’enfant. Or quel est l’intérêt de l’enfant ? Pour le grand Rabin de France, dans la déchirure profonde que suscite l’abandon, « l’enfant désire se replacer au plus près de la cellule de base qui lui a donné la vie : un père et une mère ». L’adoption est la pour donner une famille à un enfant, et non l’inverse. 

« Comment se soustraire à l’impérieuse nécessité de s’adapter à son temps ? »

Nous ne croyons pas que nous puissions être rétrograde, conservateur... Ne rougissons pas de notre opposition, elle est l’expression de « la terreur du soldat qui examine le bélier d’airain et qui dit : la tour croulera ». Enfin, n’oublions pas qu’être moderne c’est également agir au nom de la raison.

Alors dans un contexte de crise politique et économique, ne mettons pas en danger l’une des fondations première de notre Edifice : le mariage.

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